Traitements préventifsTraitements ponctuelsTraitements médicamenteux


médicamentsTraitements préventifs

Il n’existe pas de traitement médicamenteux spécifique du risque suicidaire. Avant tout, la meilleure prévention médicamenteuse est le traitement des maladies psychiatriques qui peuvent être associées à un risque suicidaire :

  1. antidépresseurs dans la dépression,
  2. régulateurs de l’humeur ou thymorégulateurs dans les troubles de l’humeur, notamment les troubles bipolaires,
  3. antipsychotiques dits atypiques ou neuroleptiques dans la schizophrénie et les états psychotiques.

Notons que dans le trouble bipolaire (maladie maniaco-dépressive) il semble que le lithium prescrit au long cours réduise considérablement les risques de décès par suicide.

 


traitement ponctuelTraitements ponctuels

Ces traitements n’agissent pas à très court terme. Aussi en phase aiguë, dans les situations urgentes où le risque parait important et où un apaisement rapide de l’état paraît indispensable, un traitement ponctuel peut être administré, par exemple par neuroleptiques sédatifs ou anxiolytiques, sans oublier qu’un tel risque nécessite dans la plupart des cas une surveillance en milieu hospitalier.

Le meilleur gage de la prévention est donc le traitement des maladies associées mais surtout la bonne observance de ces traitements par les patients.

 


risque d'addictionTraitements médicamenteux

Contrairement à certains idées reçues particulièrement ancrées en France, il n’existe pas de preuves expérimentales en faveur d’un intérêt des anxiolytiques et notamment des benzodiazépines au long cours pour prévenir le risque suicidaire.

A l’inverse, un certain nombre d’études plaident en faveur d’un probable effet défavorable de ces médicaments chez certains patients en raison du risque d’addiction et d’utilisation détournée.